... inspirée du courant chiite...
Leur religion basée sur l'initiation philosophique est aussi considérée comme étant, à l'origine, une école de la branche ismaélienne du courant musulman du chiisme, dont la volonté de s'en démarquer par l'abandon de préceptes islamiques l'a transformée en religion à part. La religion des Druzes, s'éloigne assez sensiblement de l'islam, au point que certains refusent de les considérer comme musulmans. Ce qui est leur raison d'être, le ciment de leur communauté, est issue du chiisme ismaélien, dit aussi septimanien – sabiya. Celui-ci se réfère au quatrième calife, Ali, à sa femme, Fatima, fille de Mahomet, et à leurs descendants directs, les sept imams, « guides », dont le dernier a été occulté. Il ne reconnaît d'autre autorité qu'eux et professe que le Coran a deux sens, l'un exotérique, l'autre ésotérique et réservé aux initiés.
Comme tous les chiites, les Druzes croient à un imam caché, un guide vivant spirituellement ou physiquement qui les conduit. Ils attendent son retour et demeurent donc dans une espérance messianique. Cet imam est Al-Hakim, le calife fatimide ; un jour, il reviendra pour effectuer la discrimination entre les croyants et les hypocrites.
Comme tous les chiites, les Druzes croient à un imam caché, un guide vivant spirituellement ou physiquement qui les conduit. Ils attendent son retour et demeurent donc dans une espérance messianique. Cet imam est Al-Hakim, le calife fatimide ; un jour, il reviendra pour effectuer la discrimination entre les croyants et les hypocrites.
... cultivant le secret ...
Seuls les initiés, reconnaissables à leur turban blanc, participent aux cérémonies religieuses qui se déroulent dans le temple le vendredi, à l'abri des regards indiscrets, les cultes druzes demeurent donc jusqu'à maintenant très secrets. De ce fait, hormis quelques petits faits qui sont arrivés jusqu'à nous, mais ne présentent qu'une importance secondaire, ce que nous savons d'elle est peu de chose et, de surcroît, quelque peu incertain.
... caractérisée par une grande tolérance.
Ce grand repli sur soi-même s'accompagne donc d'une incontestable disposition à l'ouverture sur les autres, d'un refus du fanatisme. L'opposition à l'islam conservateur, à la charia – la loi islamique – qu'ils méprisent passablement, les rend progressistes et les rapproche des chrétiens, et plus encore des autres sectes chiites, dans la mesure où eux aussi sont soumis aux pressions musulmanes. Par ailleurs, ce qui a concouru à leur rapprochement avec les chrétiens a été leur installation au Liban, où ils sont devenus les voisins très proches des chrétiens maronites.
Initiés druzes en costumes traditionnels |
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